Pulp_Fiction_(Quentin_Tarantino)

le générique est une façon de donner immédiatement le ton du film,

A l’époque où il réalisait des films de gangsters, il expliquait en effet l’importance, pour ses personnages, d’avoir une sorte d’armure immédiatement reconnaissable, comme celle que portaient les chevaliers. Dans ses films, cette armure prenait généralement la forme d’un Fédora et d’un trench-coat.

C’est-à-dire en donnant l’impression au spectateur que l’action se déroule comme dans la vie. Dans les films, tout se passe toujours d’une manière parfaite. On ne s’intéresse qu’à l’essentiel, comme si les détails de la vie quotidienne n’avaient aucune importance. Or, ce sont précisément ces détails qui m’intéressent et c’est sur eux que viennent buter mes personnages. Dans mes films, ce sont toujours les petits obstacles, et non les gros, qui font tout chavirer. Parce que c’est comme ça dans la réalité. Parlez à un cascadeur, et il vous le dira : ce ne sont pas les grandes cascades démentielles qu’il craint, mais la petite chute dans l’escalier.

Au cinéma, les gangsters arrivent toujours à l’heure à leur rendez-vous, parfois en retard. Dans Pulp Fiction, ils arrivent en avance. Alors, que font-ils ? Comme tout le monde, ils attendent dans le couloir en papotant pour faire passer le temps.

« Peut-être l’avez-vous remarqué mais jusqu’ici, je n’ai utilisé que des plans-séquences : un plan dans le hall, un plan dans l’ascenseur, un autre dans le couloir. Or dès l’instant où Vincent et Jules pénètrent dans l’appartement, le montage devient beaucoup plus saccadé, ce qui permet d’accroître d’un seul coup la tension.

pour Tony Scott. Certains journalistes ont même

tenté de me prouver par A + B que son style