Les_outils_des_géants_(Ferriss,_Timothy)

« Si plus d’information était la solution, alors nous serions tous des millionnaires aux abdos parfaits. »

« Les gens ont du mal à trouver de bonnes idées et, s’ils disent la vérité, ils vous diront qu’ils n’ont pas beaucoup de mauvaises idées. Ceux qui ont plein de bonnes idées, s’ils ne mentent pas, vous diront qu’ils ont encore plus de mauvaises idées. Le but n’est donc pas d’avoir de bonnes idées, mais d’en avoir de mauvaises. Une fois qu’on a suffisamment de mauvaises idées, quelques bonnes idées finiront bien par apparaître. »

« Celui que je conseille le plus souvent est “D’abord 10”. Il s’agit d’une théorie marketing simple : parlez-en, montrez-le, partagez-le avec 10 personnes qui ont confiance en vous et qui vous apprécient. Si aucune de ces 10 personnes n’en parle autour d’elle, l’idée n’est pas bonne. Révisez votre projet. Si ces 10 personnes en parlent, vous êtes sur la bonne voie. »

Pour créer quelque chose de super (ou d’énorme), commencez tout petit

A) Goûtez votre préparation au fur et à mesure, ce que peu de gens font. B) Trichez avec du sel et de l’huile d’olive, deux armes secrètes qui fonctionnent à tous les coups. »

La « réussite » n’est pas forcément compliquée. Commencez simplement par rendre 1 000 personnes vraiment heureuses.

si possible, reverser toujours l’argent à des associations, c’est un moyen de se mettre en relation avec des gens qui évoluent bien au-delà de votre niveau de rémunération.

« Ce n’est pas facile de s’améliorer. C’est même très difficile. Notre nature nous pousse vers l’addiction et les choses faciles. C’est facile de boire pour éliminer les souffrances. C’est facile de ne pas se lever le matin pour faire du sport. C’est facile de passer s’acheter un burger. Qu’est-ce que vous avez envie de faire qui est difficile ? Mon grand-père disait : “Le travail paie quand rien d’autre ne fonctionne.” »

« Être un entrepreneur, c’est accepter de faire un travail que personne d’autre ne veut faire, [dans le but] de pouvoir passer le reste de sa vie à faire ce qu’on veut. »

« En général, je sens que je suis sur une bonne piste quand j’ai un peu peur. Là, je me dis : “Ouh, là, là ! Je risque de rater mon coup.” »

« D’un certain côté, la sagesse n’est rien d’autre que la capacité à suivre ses propres conseils. En réalité, il est très simple de donner de bons conseils à autrui. Mais il est très dur de suivre les conseils que l’on sait bons… Si une personne me présentait ma liste de problèmes, j’arriverais à la tirer d’affaire très facilement. »

faire une pause à durée indéterminée n’est pas abandonner. Il pourrait s’il le souhaitait reprendre sa carrière au point où il l’a laissée, mais ce n’est absolument pas d’actualité.

la réussite d’une personne dans la vie se mesure au nombre de conversations désagréables qu’elle est prête à avoir.

« La productivité, c’est bon pour les robots. Les êtres humains sont vraiment bons pour poser des questions, être créatifs et faire des expériences. »

L’horloge qui compte la mort à rebours

« Les détails nous gâchent la vie… Simplifiez, simplifiez… Un homme est riche en proportion du nombre de choses dont il peut se passer. »

« Quand Bill Clinton se retrouvait en face de quelqu’un d’énervé, il demandait systématiquement si la personne avait dormi, mangé, ou si quelqu’un d’autre l’embêtait. C’était sa check-list. Lorsqu’on s’occupe d’un bébé qui crie et gesticule, on ne dit quasiment jamais : “Ce bébé va se venger sur moi” ou “Elle a des intentions diaboliques.” »

J’ai un carnet auprès de moi et je prends des notes, mais si je les écris, c’est pour les extraire de ma tête. Elles ne me servent à rien le lendemain.

« Si vous voulez réussir, entourez-vous de gens qui ont encore plus de succès que vous, mais si vous voulez être heureux, entourez-vous de personnes qui ont moins de succès que vous. »

« La première règle pour gérer un conflit est de ne pas fréquenter de gens qui cherchent toujours le conflit…

« Il y a une théorie que j’appelle la “théorie des cinq chimpanzés”. En zoologie, on peut prédire l’humeur et le comportement d’un chimpanzé par rapport aux cinq congénères qu’il fréquente. Choisissez donc vos cinq chimpanzés soigneusement. »

La méthode Coué « Dites à tous vos amis que vous êtes heureux. Vous serez dans l’obligation de vous y conformer. Vous aurez un parti pris cohérent. Vos amis s’attendront que vous soyez heureux. »

« Je ne sais pas si j’ai un message pour le reste du monde, mais il y en a que j’aime m’envoyer régulièrement. Par exemple, j’ai compris ceci : “Le désir est un contrat qu’on passe avec soi-même pour être malheureux jusqu’à ce qu’on obtienne ce qu’on veut.” Je ne crois pas que les gens s’en rendent vraiment compte, mais c’est pourtant vrai. On passe nos journées à désirer des choses et à se demander pourquoi on est malheureux. Je veux être conscient de ça parce que ça me permet de sélectionner mes désirs soigneusement. J’essaie de ne pas avoir plus qu’un seul grand désir à la fois à un moment donné, car je sais que ça me fait souffrir. C’est à ce moment que je sais que j’ai choisi d’être malheureux. Pour moi, c’est un message important. »

« Dans un restaurant ou toute autre situation où il y a de la pression, 75 % de la réussite consiste à garder son calme, à ne pas péter les plombs. Pour le reste, on trouve une solution, mais dès qu’on s’énerve, tout s’écroule rapidement. »

Le pire conseil que vous ayez entendu ? « “Écrivez sur ce que vous connaissez.” Pourquoi j’écrirais sur le peu que je connais ? Au contraire, est-ce que je ne voudrais pas profiter de l’écriture pour apprendre davantage ? »

Hemingway, avait l’habitude de mettre fin à ses séances d’écriture au milieu d’un paragraphe, au milieu d’une phrase. Ainsi, il savait précisément où reprendre le lendemain et pouvait entamer et finir ses journées confiant.

« Le héros et le peureux ressentent la même chose, mais le héros projette sa peur sur son adversaire alors que le peureux part en courant. Dans les deux cas, il s’agit de la peur. C’est ce qu’on en fait qui est important. »

Acceptez l’inconfort, car on ne trouvera pas de bien-être dans les solutions à nos problèmes de racisme, d’homophobie, d’environnement et même parfois de manque d’amour… Ma demande serait donc plus d’ordre métaphysique : ne fermez pas la porte à la vulnérabilité. Acceptez la gêne. La personne qui accepte le plus d’être gênée n’est pas seulement la plus courageuse, mais celle qui progresse le plus vite.

« La réussite d’une personne dans la vie se mesure au nombre de discussions gênantes qu’elle est prête à avoir. »

« La honte, c’est dire : “Je suis une personne mauvaise.” La culpabilité, c’est : “J’ai fait quelque chose de mal.”… La honte porte sur l’être, la culpabilité sur le comportement. »

on ne gagne pas la confiance des gens à moins d’être tant soit peu vulnérable [d’abord]. »

« Ne cherche pas à faire du comique. Vise la vérité et le rire suivra. »

« Chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de faire une pause et de réfléchir. »

« Tu veux tellement devenir un papillon que tu es prêt à oublier l’étape de la chenille. »

Nous avons tous besoin de carburant pour avancer. Sans l’aide, les conseils et l’inspiration d’autres personnes, les engrenages de notre cerveau se bloquent, et on se retrouve planté là sans nulle part où aller.

« Que feriez-vous pour atteindre dans les 6 prochains mois vos objectifs à 10 ans si vous aviez un fusil pointé sur la tête ? »

l’information sans émotion ne se retient pas.

Une règle d’or pour l’Acro et la vie en général : dites aux gens ce que vous voulez, pas ce que vous ne voulez pas, et dites-le simplement.

« La plupart des gens sont bloqués quelque part entre les modes marche et arrêt. Ils ont du mal à se brancher et à libérer de suite une forte énergie, et ils sont incapables de se débrancher et de profiter pleinement d’un temps de repos. Pour apprendre à contrôler son bouton marche/arrêt, lisez le livre Psych, du Dr Judd Biasiotto. C’est un des meilleurs haltérophiles de l’histoire : il a pu soulever 272 kilos alors qu’il n’en pèse que 60… sans être dopé, à 44 ans et après une opération du dos. »

Je dis toujours que c’est moi d’abord… À la caisse d’un supermarché, c’est moi qui dirai bonjour en premier. Si je vois quelqu’un et que nos regards se croisent, c’est moi qui sourirai en premier. [J’aimerais que] les gens essaient dans leur vie quotidienne d’être le premier parce que – pas tout le temps mais souvent – c’est en votre faveur.

Arrêtez de boire. Arrêtez immédiatement et brevetez toutes vos idées… et exercez votre empathie quotidiennement.

“C’est un rêve ou un objectif ? Parce qu’il y a une grosse différence.” « J’ai retenu cette phrase et je demande maintenant à mes enfants : “C’est un rêve ou un objectif ?” Parce qu’un rêve, c’est quelque chose qu’on idéalise et qui ne se réalisera sans doute jamais. Un objectif est quelque chose qu’on planifie, on bosse pour ça, on l’atteint. J’applique toujours ça à tout ce que je fais. Ceux qui ont été mes exemples étaient des gens qui structuraient leurs objectifs, qui mettaient un plan en place pour les atteindre. C’est ce qui m’impressionnait chez Arnold [Schwarzenegger].

“Pourquoi est-ce que je serais nerveux ? Soit je suis prêt, soit je ne le suis pas. M’en inquiéter maintenant ne changera rien, n’est-ce pas ? Ce qui doit arriver arrivera. Soit j’ai tout fait pour être prêt, soit je n’ai pas tout fait.” »

Par exemple, si on ne fait pas bien quelque chose, il faut éviter de le faire à moins de vouloir consacrer du temps à l’améliorer. Je vois encore beaucoup d’exemples sur le ring où je me dis : “Il ne fait pas ça bien mais il le fait tout le temps.” Il ne devrait pas le faire. »

« L’opposé de jouer n’est pas travailler. C’est déprimer. »

« Qu’on ne devrait jamais critiquer quelqu’un ou quelque chose en public à moins que ce soit une question de morale ou d’éthique. Tout ce que vous dites de négatif pourrait gâcher la journée de quelqu’un ou pire, lui fendre le cœur. Ou simplement changer une personne qui pourrait être votre futur allié en quelqu’un qui n’oubliera jamais combien vous avez été méchant ou injuste. C’est si fréquent aujourd’hui de se plaindre ou de critiquer le travail des autres sur les réseaux sociaux ou sauter sur quelqu’un qui vous aurait offensé. J’évite. Ce n’est pas mon boulot d’être le critique du monde et je ne voudrais pas exclure tout futur allié. »

les grandes idées qui bouleversent le monde paraîtront absurdes à la plupart des gens et que le travail le plus utile que je peux effectuer est de repousser les limites de ce que l’on considère possible. Si mon travail semble raisonnable aux yeux de la plupart des gens, alors je ne travaille pas dans un domaine suffisamment créatif et innovant ! »

« Je dirais : n’ayez aucune crainte. Quand on a la chance de faire des choses incroyables et qu’on a peur de faire une erreur ou de rater, on n’ira pas loin. Il faut être hardi. »

Miel + vinaigre de cidre : La recette de ma boisson apaisante est simple : 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre et 1 cuillère à soupe de miel mélangées dans 250 ml d’eau chaude. C’est ce que m’avait enseigné le grand Dr Seth Roberts. Certains de ses lecteurs ont constaté d’énormes progrès immédiats dans les exercices de musculation après avoir consommé ce cocktail pendant quelques jours avant de dormir.

« Si vous faites votre lit en vous levant, vous aurez déjà accompli la première tâche de la journée. Vous en tirerez un léger sentiment de fierté et vous serez motivé pour accomplir une autre tâche, puis d’autres encore. À la fin de la journée, l’accomplissement de cette première tâche donnera de nombreuses tâches accomplies. Faire son lit renforce l’idée que des petits détails comptent dans la vie. »

« Dès l’aurore, dis-toi par avance : “Je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un insociable. Tous ces défauts sont arrivés à ces hommes par leur ignorance du bien et des maux.”

Le J5M, c’est la simplicité même. On fait d’une pierre deux coups : 5 minutes le matin pour noter quelques réponses et 5 minutes le soir également. Chaque évaluation dispose de 3 lignes pour trois réponses.  À compléter le matin : Je suis reconnaissant pour... 1. __________ 2. __________ 3. __________ Qu’est-ce qui rendrait cette journée super ? 1. __________ 2. __________ 3. __________ Affirmations du jour. Je suis… 1. __________ 2. __________ 3. __________  À compléter le soir : Les 3 choses positives du jour. . . 1. __________ 2. __________ 3. __________ (comme la pratique des « trois victoires » de Peter Diamandis.) Comment aurais-je pu améliorer ma journée ? 1. __________ 2. __________ 3. __________

Je me pose la question tous les jours en remplissant mon J5M et je choisis les trois catégories pour la journée : Une ancienne connaissance qui vous a aidée ou que vous appréciez. Une occasion qui se présente. Peut-être simplement une occasion d’appeler vos parents ou d’aller travailler. Ce n’est pas forcément quelque chose d’exceptionnel. Quelque chose de super qui est arrivé hier, et pas forcément à vous. Quelque chose de simple, proche de vous ou dans votre champ de vision. C’était un conseil de Tony Robbins. Les éléments de reconnaissance ne devraient pas tous tourner autour de « ma carrière » et autres concepts abstraits. Faites simple et concret  – un joli nuage que vous voyez par la fenêtre, le café que vous sirotez, le stylo que vous utilisez...

« On ne s’élève pas au niveau de nos attentes. On tombe au niveau de notre entraînement. » Archiloque

On commence la journée en exerçant sa concentration quand ça n’a pas d’importance (rester assis 10 minutes sur un canapé) pour pouvoir mieux se concentrer plus tard quand ça aura de l’importance

Si je ne devais choisir qu’un seul exercice physique, ce serait sans doute les soulevers de poids ou le kettlebell swing à deux mains. Si je ne devais choisir qu’un seul exercice mental, ce serait 10 à 20 minutes de méditation au moins une fois par jour.

1.  Utilisez une application comme Headspace ou Calm. La version d’essai gratuite « Take10 » de Headspace vous guidera 10 minutes par jour pendant 10 jours. Certains de mes invités l’utilisent pour s’endormir. D’autres, comme Rich Feloni de Business Insider, ont rédigé de longs rapports expliquant comment cette appli avait changé leur vie. Amelia Boone navigue entre Headspace et Calm selon les circonstances. Personnellement, je préfère la voix de Headspace (Andy Puddicombe), mais le fond sonore des bruits de la nature de Calm est aussi très apaisant.

4.  Si vous avez envie d’essayer la méditation avec un mantra sans suivre de cours, asseyez-vous et répétez silencieusement un mot de deux syllabes (j’ai choisi « nature ») pendant 10 à 20 minutes dès votre réveil. Les puristes de la méditation transcendantale appelleraient ça une hérésie, mais vous constaterez néanmoins des résultats. Visez le confort physique. On ne croise pas les jambes, on ne se contorsionne pas comme au yoga. La position par défaut est la position assise, relativement droit sur une chaise, les pieds au sol, les mains sur les cuisses et le dos appuyé.

La durée minimale pour rendre la méditation efficace est d’environ 7 jours.

Dans mes séances de 20 minutes, je laisse la boue se redéposer pendant 15 minutes et je ressens les bénéfices au cours des 5 dernières minutes. Pour moi, c’est comme un entraînement avec haltères qu’on ne réussit pas. Les bénéfices proviennent des derniers mouvements, mais il faut avoir effectué tous les mouvements précédents pour en arriver là. Mais si on pense à sa liste de choses à faire, à la dernière dispute avec son partenaire ou à des images porno pendant 19,5 minutes sur 20 ? Est-ce qu’on a un 0 en méditation ? Non. Si vous passez ne serait-ce qu’une seconde à remarquer ce décrochage et que vous reportez votre attention sur votre mantra (ou autre), c’est une séance « réussie ». Comme Tara Brach me l’a fait remarquer, le muscle qu’on travaille reporte l’attention sur quelque chose. Mes séances sont à 99 % des dialogues avec mon singe de l’esprit, mais c’est le dernier 1 % qui est important. Si vous ressentez de la frustration, vous en attendez trop, ou vos séances sont trop longues. Je répète : 7 jours et faussez le jeu pour pouvoir gagner. L’objectif n’est pas d’« apaiser l’esprit » qui va mettre votre cerveau en ébullition ; le but est d’observer vos pensées. Si vous vous repassez des bêtises dans la tête et que vous le remarquez, dites-vous « Je pense, je pense » à vous-même pour retrouver votre concentration. Quand je médite régulièrement, ma récompense est que je fais 30 à 50 % plus de choses dans la journée avec 50 % de stress en moins. Pourquoi ? Parce que je me suis déjà échauffé à ne pas me laisser distraire en restant assis le matin. Si je subis des distractions ou interruptions plus tard dans la journée, je pourrai me remettre plus facilement à la tâche. (Remarque pour les férus de technologie : Momentum de Google Chrome est très pratique aussi.)

J’ai appris ceci de mon ami et mentor, Norman Fischer, qu’on surnomme affectueusement « le père zen de Google ». Prenons le club de sport comme analogie. Y aller seul est difficile, mais si on a un « compagnon de sport » qu’on s’engage à accompagner, on risque d’y aller plus régulièrement. En partie parce qu’on n’est pas seul, et en partie parce que cet arrangement vous encourage mutuellement et vous responsabilise l’un envers l’autre (le « harcèlement mutuel » comme j’aime en plaisanter).

Par exemple, si vous pouvez rester assis en état de pleine conscience pendant 5 minutes avant que cela ne devienne pénible, alors ne faites que 3 ou 4 minutes, peut-être plusieurs fois par jour. Comme ça, la pratique ne deviendra pas un fardeau.

Je suis peut-être le plus fainéant des coaches de pleine conscience au monde parce que je dis à tous les participants de mes cours qu’il suffit de s’engager à une respiration consciente par jour. Une seule. Inspirez et expirez consciemment et vous aurez rempli votre engagement de la journée. Tout le reste est du bonus. Une seule respiration est importante pour deux raisons. D’abord, pour l’élan. Si vous respirez consciemment une fois par jour, vous pouvez facilement tenir votre engagement et garder l’habitude de la pratique. Plus tard, quand vous êtes prêt pour en faire plus, vous pouvez facilement recommencer. Vous pouvez dire que vous n’avez pas 10 minutes aujourd’hui à consacrer à la méditation, mais vous ne pouvez pas dire que vous n’avez pas le temps pour une respiration consciente. Le faire au quotidien est parfaitement faisable. La seconde raison est qu’avoir l’intention de méditer est une méditation en soi. Cette pratique vous encourage à avoir l’intention de faire quelque chose de bénéfique pour vous-même tous les jours. Avec le temps, ce bienfait personnel devient une habitude mentale précieuse. Lorsqu’on est gentil avec soi-même, la pleine conscience devient plus facile. Souvenez-vous, mes amis, ne sous-estimez jamais le pouvoir d’une respiration. La bonne santé mentale et le bonheur à la demande commencent ici, par une simple respiration.

Lors de mes conférences, j’instaure souvent un exercice très simple de 10 secondes. Je demande aux membres de l’auditoire d’identifier deux personnes dans la salle et de penser simplement : « Je souhaite du bonheur à cette personne-ci et je souhaite du bonheur à cette personne-là. » C’est tout. Je leur rappelle qu’il ne faut rien dire ni rien faire, simplement penser – c’est un exercice mental. Tout l’exercice représente uniquement 10 secondes de réflexion. Tout le monde termine l’exercice en souriant, plus heureux que 10 secondes avant. C’est le bonheur de la bonté bienveillante. Il s’avère qu’être l’émetteur d’une pensée bienveillante est gratifiant… Ainsi, pour être plus heureux, il suffit de souhaiter du bonheur à quelqu’un choisi au hasard. Rien de plus. Ça ne demande ni temps ni effort.

il faut accepter que la qualité des résultats à long terme exige une bonne concentration sur le long terme. Pas d’émotions. Pas de drame. Pas d’autoflagellation parce que le chemin est chaotique. Il faut apprendre à profiter et à apprécier les progrès. Ceci est d’autant plus important que vous allez passer bien plus de temps à effectuer le voyage qu’à triompher brièvement à la fin. Il faut toutefois célébrer les instants de triomphe quand ils apparaissent. Plus important encore, apprenez de vos échecs lorsqu’ils arrivent. En fait, si vous ne connaissez pas l’échec relativement régulièrement, c’est que vous n’essayez pas assez. Et refusez catégoriquement d’accepter moins que le meilleur de vous-même.

« Si vous placez la barre extrêmement haut et que vous ratez, votre échec sera supérieur aux succès des autres. » – James Cameron

« Si le combat est équitable, c’est que vous n’avez pas bien planifié votre mission. » – Colonel David Hackworth

« Je n’arrêtais pas de me répéter : “Ce soir, je serai dans mon lit. Ce soir, je serai dans mon lit. Ce soir, je serai dans mon lit.” Je me répétais cette phrase pour me rappeler que mes souffrances n’étaient que temporaires et que, quoi qu’il arrive, à la fin de l’étape, je retrouverais mon lit le soir. »

« Souvent, l’expérience ne fait qu’ancrer plus profondément des suppositions qu’il faudrait remettre en question en premier lieu. Quand on a beaucoup d’expérience sur un sujet, on ne remarque pas les nouveautés. On ne remarque pas les particularités qu’il faudrait régler. On ne remarque pas les trous, les manques, ce qui ne fonctionne pas bien. » TF : Tout comme le père de Malcolm Gladwell, Chris est doué pour poser des questions « bêtes ».

« La bizarrerie est la raison pour laquelle on adore nos amis… La bizarrerie nous lie à nos collègues. Notre bizarrerie nous démarque des autres, c’est grâce à elle qu’on se fait embaucher. Assumez votre côté bizarre. Être bizarre pourrait être la clé du bonheur. »

Marc et Brian Chesky, P-DG d’Airbnb, ont lu et recommandent la biographie de Walt Disney par Neal Gabler.

« Bien plus d’argent a été inutilement investi dans l’anticipation de corrections que dans les corrections elles-mêmes. – Peter Lynch »

Je suis persuadé que si on a une vision claire de son objectif, y parvenir devient plus facile. On sait pourquoi on s’entraîne 5 heures par jour, on sait pourquoi on repousse les limites de la douleur, pourquoi on doit manger davantage, lutter davantage, être plus discipliné… Je sentais que je pouvais gagner cette compétition et j’étais là pour ça. Je n’étais pas là pour rivaliser, mais pour gagner. »

Derek a lu, révisé et classé plus de 200 livres à sivers.org/books. Ils sont automatiquement triés du meilleur au moins bon. C’est un grand fan de Charlie Munger, l’associé en affaires de Warren Buffett, et il m’a fait découvrir Seeking Wisdom: From Darwin to Munger, de Peter Bevelin.

« Si plus d’information était la solution, alors nous serions tous des millionnaires aux abdos parfaits. » TF : Ce n’est pas ce que l’on sait, mais ce que l’on fait régulièrement.

« Comment se développer dans un avenir incertain ? Choisir le projet avec le plus d’options. Le meilleur plan est celui qui vous laisse la possibilité de changer de plan. » TF : C’est une des « Consignes » de Derek, une de ses règles de vie distillée dans les centaines de livres qu’il a lus et les leçons qu’il a retenues depuis des décennies. Parmi les autres consignes, il y a « Coûter cher » (voir Marc Andreessen), « S’attendre à la catastrophe » (voir Tony Robbins), et « Posséder aussi peu que possible » (voir Jason Nemer, et Kevin Kelly).

« Je faisais partie d’un groupe. Un jour, lors d’une répétition, le bassiste me dit : “Hé, mon agent m’a proposé de jouer au salon du cochon dans le Vermont pour 75 $.” Il lève les yeux au ciel et ajoute : “Je ne le ferai pas. Ça t’intéresse ?” Je lui réponds : “Payé pour jouer ? Ah, oui alors !” Alors je suis allé à Burlington, dans le Vermont. Le billet de bus aller-retour coûtait 58 $. Arrivé au salon du cochon, je mets la guitare sèche en bandoulière et je me promène dans le salon en jouant pendant 3 heures. J’ai pris le bus du retour et le lendemain, l’agent m’appelle : “Vous savez, vous avez assuré au salon du cochon…” « Beaucoup d’occasions et 10 années de scène ont suivi cet insignifiant salon du cochon… Quand on se lance, je pense que la meilleure stratégie est de dire oui à tout ce qui se présente. Chaque petite occasion. On ne sait jamais si c’est le ticket du gros lot. »

tu peux terminer la Berklee School of Music en deux ans au lieu de quatre. La vitesse de croisière, c’est pour les crétins. L’école doit organiser son cursus autour du plus petit dénominateur commun pour que personne ne reste sur la touche. Ils doivent ralentir le rythme pour que tout le monde puisse s’accrocher. Mais toi, tu es plus malin. Tu devrais acheter les livres du programme [sécher les cours] et contacter le directeur des études pour passer l’examen final.” »

Mais le problème, quand on réfléchit à court terme, c’est que l’on pense que, si on n’a pas tout fait dans la semaine, on n’a rien fait. La solution est de penser sur le long terme, de comprendre qu’on peut faire une chose pendant quelques années, puis une autre pendant un temps, puis une autre. Vous connaissez sans doute la légende de l’âne de Buridan. Un âne se retrouve entre son picotin d’avoine et son seau d’eau. Il regarde le picotin à gauche, l’eau à droite, il hésite. L’eau, l’avoine ? L’avoine, l’eau ? Incapable de décider par quoi commencer, il finit par mourir de faim et de soif. Un âne ne réfléchit pas à l’avenir, sinon, cet âne aurait compris qu’il pouvait boire son eau puis manger son picotin. « “Ne sois pas un âne” serait le conseil que je me donnerais à 30 ans. On peut faire tout ce qu’on veut. Il faut simplement être prévoyant et patient. »

Une fois qu’on a du succès – si c’est pas : « Oui, super ! », c’est : « Non »

Je crois que j’aimerais une affiche qui dise : “Ça ne vous rendra pas heureux.” Je la placerais à l’entrée des centres commerciaux ou des concessionnaires de voitures.

[Donc,] dans la vie, je pense que toute maximisation – chercher à tirer profit du moindre sou, de la moindre seconde, de la moindre minute – ça ne vaut pas la peine qu’on se stresse pour l’obtenir.

On remarque ce râle d’effort interne. C’est mon signal d’alarme. Je le traite comme une douleur physique. Mais qu’est-ce que je fais ? Je dois arrêter de faire ce qui me fait mal. Qu’est-ce que c’est ? Généralement, c’est quand je donne un coup de collier ou que je fais quelque chose que je n’ai pas vraiment envie de faire. »

Je pense qu’on ne devrait pas monter une affaire à moins qu’on ne vous le demande.

Je pense que je me situe en dessous de la moyenne. C’est une conviction que je cultive pour compenser notre tendance à nous croire supérieurs à la moyenne.

« Quand tout tourne à la catastrophe et que je n’ai aucune raison d’avoir confiance, je décide simplement d’être confiant » « Kurt Vonnegut a lâché au milieu d’un de ses livres cette phrase magnifique : “On est ce qu’on fait semblant d’être.”  »

Ce petit message rigolo envoyé à chaque commande a été tellement apprécié que si vous cherchez « jet privé CD Baby » sur Google, vous aurez 20 000 résultats. Ce sont des personnes qui ont reçu cet e-mail et qui l’ont posté sur leur site ou partagé avec leurs amis. Cet e-mail ridicule a généré des milliers de nouveaux clients. En réfléchissant à comment développer une affaire, on est tenté d’essayer de penser à de grandes choses, un plan qui changerait le monde, une action massive. Sachez toutefois que ce sont souvent les petits détails qui motivent quelqu’un à parler de vous à son entourage.

“Ouah, si on peut insuffler de la vie dans une application, dans une copie, dans ce que vous voulez, on peut vraiment toucher les gens.” Les

« Tout le monde est intéressant. Si vous trouvez une conversation ennuyeuse, le problème vient de vous, pas de votre interlocuteur. »

« Si on écrit bien, on réfléchit bien. »

Matt effectue une pompe avant de se coucher. Si, si, une seule pompe : « Même si on est très en retard, même s’il se passe plein de choses dans le monde, on ne peut pas contester le temps que ça prend de faire une pompe. On n’a aucune excuse de ne pas la faire. Je sens parfois qu’il faut que je dépasse ce qui me ralentit avec un objectif presque gênant tant il est modeste et, après, ça devient une habitude. »

« Lève le pied. J’ai fait beaucoup d’erreurs dans ma jeunesse par ambition, pas par paresse. Alors levez le pied, que ce soit en méditant, en vous accordant du temps sans écrans, en vous concentrant sur votre interlocuteur ou la personne à côté de vous. »

« C’est une croyance : les événements de notre vie arrivent toujours pour nous, pas contre nous. Notre travail est de découvrir quels en sont les bénéfices. Quand on y parvient, la vie est belle. »

écho à la célèbre citation de Jim Rohn : « Si vous laissez ce que vous apprenez se transformer en savoir, vous devenez bête. Si vous laissez ce que vous apprenez se transformer en action, vous devenez riche. »

« La qualité de votre vie reflète la qualité de vos questions. »

L’histoire regorge d’exemples de personnes, qu’elles aient réussi (ou pas), qui tenaient un journal de bord : de Marc-Aurèle à Benjamin Franklin et de Mark Twain à George Lucas. Mais qu’écrivaient-ils donc ? Peut-être êtes-vous déjà tombé sur un de leurs journaux secrets et vous êtes-vous dit : « Mince, ça se lit comme le discours de Gettysburg ! » Et ça vous a démoralisé.

La lecture, c’est souvent ma façon de procrastiner.

Les pages du matin sont, comme le dit Julia Cameron, des « essuie-glaces spirituels ». C’est la thérapie la plus rentable que je connaisse. Elle a ajouté : Une fois qu’on a couché ces pensées boueuses, exaspérantes, déroutantes [soucis nébuleux, énervements, préoccupations] sur le papier, on affronte la journée sous un meilleur jour. Relisez la citation ci-dessus. C’est la plus importante des façons de capturer ses pensées sur une feuille (par l’écriture). Même si vous trouvez que vous ne savez pas bien écrire, considérez l’écriture comme un outil. Il y a de gros avantages à écrire, même si personne –  y compris vous-même – ne lira ce que vous avez écrit. Autrement dit, le processus a plus d’importance que le résultat.

2. J’essaie de coucher mon dialogue intérieur sur papier pour pouvoir attaquer ma journée. Si vous ne retenez rien de ce chapitre, mais le #2 ci-dessus et les quelques lignes suivantes, j’estime que j’aurai accompli ma mission. Les pages du matin ne doivent pas forcément résoudre vos problèmes. Ces derniers doivent simplement sortir de votre tête, sinon, ils tourneront en boucle toute la journée comme des balles qui ricochent dans votre crâne. Est-ce que râler et ronchonner sur papier cinq minutes chaque matin va changer votre vie ? Aussi étrange que cela puisse paraître, je pense que la réponse est oui.

N’allez jamais vous coucher sans exprimer une demande à votre inconscient.

Quotidiennement, Reid note dans un cahier les problèmes sur lesquels son esprit devra travailler pendant la nuit.

« C’est toujours la difficulté qui crée la valeur. »

Soyez un individu spécifique plutôt qu’un lambda errant Savoir dire non et refuser : « Le téléphone n’arrête pas de sonner. Beaucoup de gens vous demandent quelque chose. Si cela ne correspond pas à votre mission et que vous acceptez, vous prenez en charge [leur mission]. Il n’y a aucun mal à être un lambda errant au lieu d’un individu spécifique, mais ne vous attendez pas à effectuer le changement que vous [espérez] faire si tel est le cas. »

Si vous produisez suffisamment de mauvaises idées, quelques bonnes idées finiront bien par faire surface

Seth n’a aucun commentaire sur son blog, il ne prête aucune attention à l’analytique et il n’utilise pas Twitter ou Facebook (sauf pour rediffuser ses posts quotidiens, mais cela se fait automatiquement). Dans un monde où l’on est obsédé par les outils et la crainte de laisser passer quelque chose sur les réseaux sociaux, Seth semble insouciant. Il s’attache simplement à diffuser de bons posts courts tous les jours et ignore le reste. Pourtant, il prospère. Il n’y a pas vraiment de règles, alors inventez les vôtres.

Il faut apprendre deux choses aux enfants : 1 : lire, et 2 : résoudre des problèmes intéressants. Car, en réalité, il existe de nombreux pays sur Terre où les gens sont prêts à obéir et à travailler plus dur que nous pour un salaire moindre.

Goals: Setting and Achieving Them on Schedule, How To Stay Motivated, et Les Secrets pour conclure une vente, de Zig Ziglar : « Zig est notre grand-père à tous. C’est le grand-père de Tony Robbins. Aucun d’entre nous ne serait ici sans Zig. »

Si vous pouvez trouver 10 idées, vous pouvez en trouver 20 James conseille de prendre l’habitude de noter 10 idées tous les matins sur un bloc-notes ou dans un petit carnet. Cet exercice vise à développer vos « muscles à idées » et à accroître votre confiance dans votre créativité à la demande. Pratiquer cet exercice régulièrement est plus important que les sujets : « Et si [vous] ne parvenez pas à trouver 10 idées ? Voici la solution miracle : si vous ne trouvez pas 10 idées, trouvez-en 20… Vous vous mettez trop la pression. Le perfectionnisme est l’ENNEMI du muscle à idées… c’est votre cerveau qui tente de vous protéger d’un danger, comme celui de trouver une idée gênante et bête qui vous ferait souffrir. La façon de résoudre ceci est de forcer [le cerveau] à générer des mauvaises idées. « Par exemple, vous avez noté 5 idées pour des livres, et elles sont toutes pas mal. Et là, vous êtes coincé… Eh bien, en avant les mauvaises idées. En voici une : Dorothée et le Magicien de Wall Street. Dorothée est prise dans un ouragan au Kansas et atterrit à l’angle de Broadway et de Wall Street, à New York. Elle doit parcourir tout Wall Street pour trouver le Magicien de Wall Street (Lloyd Blankfein, le P-DG de Goldman Sachs), afin de pouvoir rentrer au Kansas. Mais au lieu de l’aider à rentrer chez elle, il lui offre un poste de trader. Quelle mauvaise idée ! Bon, passez aux 15 idées suivantes. « [Après], je divise ma feuille en deux colonnes. Une colonne pour la liste des idées, et l’autre pour la liste des PREMIÈRES ÉTAPES. Attention, uniquement la première étape, parce que vous ignorez où cette première étape vous mènera. Un de mes exemples préférés est celui de Richard Branson, qui n’aimait pas le service sur la compagnie aérienne qu’il avait prise. Alors il a eu cette idée : “Je vais lancer ma propre compagnie aérienne.” Comment un éditeur de magazine sans le sou peut-il lancer une compagnie aérienne en partant de rien ? Sa première étape : téléphoner à Boeing pour savoir s’ils avaient un avion qu’il pourrait louer. Aucune idée n’est jamais énorme au point qu’il soit impossible de franchir la première étape. Si cette étape semble trop difficile, simplifiez-la. Encore une fois, ne vous tracassez pas si c’est une mauvaise idée. Tout cela est un entraînement. »

À propos de la valeur de l’ignorance sélective, après avoir travaillé pour un journal « En gros, on vous dit : “Trouvez ce qui va effrayer le plus les gens et écrivez un article dessus.” C’est Halloween tous les jours dans la presse. J’évite de lire les journaux. » TF : Beaucoup de personnes productives font de même, y compris l’essayiste Nassim Taleb.

Le monde n’a pas besoin de vos explications. À propos de dire non : « Je ne donne plus d’explications et je me reprends quand je commence à dire un truc genre : “Ah, désolé, je ne pourrai pas venir. J’ai un rendez-vous chez le médecin ce jour-là. Je suis vraiment malade. Je me suis cassé la jambe ce week-end.” Je dirai simplement : “Je ne pourrai pas venir. J’espère que ça ira.” »

Vous n’avez pas de but unique et fondamental ? C’est peut-être inutile « Laissez tomber le but. On peut être heureux sans. La quête d’un objectif unique a gâché bien des vies. »

S’il n’y a qu’un seul fondateur, il doit être supertechnique. Deux cofondateurs techniques, c’est l’idéal. Je dois avoir envie d’utiliser le produit moi-même. Ça élimine pas mal de grandes sociétés, mais je souhaite un marché tangible que je comprends. En relation avec le point précédent : les produits/services destinés aux consommateurs (par ex. Uber, Twitter, Facebook, etc.) ou de petites sociétés dédiées aux produits/services (par ex. Shopify), pas de grandes sociétés qui fabriquent des logiciels. Il s’agit de sociétés sur lesquelles je peux avoir un impact direct de valorisation à travers ma plate-forme, que je peux promouvoir auprès de mon public, faire découvrir aux journalistes, etc. Plus de 100 000 utilisateurs actifs OU un créateur d’entreprise en série qui a déjà revendu des sociétés OU plus de 10 000 clients payants. Je cherche à ajouter du combustible sur le feu, pas à allumer un feu. Plus de 10 % de croissance d’activité chaque mois. Un « tableau de planification » sain, avec peu ou pas de financements antérieurs ni intermédiaires. Des sociétés basées aux États-Unis ou des sociétés désireuses de créer des entités américaines où il est possible d’investir. Shopify a été créé au Canada, par exemple. Est-ce que les fondateurs ont déjà exercé de petits métiers, comme serveur dans un restaurant ? Si c’est le cas, ils ont tendance à avoir les pieds sur terre plus longtemps. Moins de mégalomanie signifie généralement de meilleures décisions, car ceci prend normalement plusieurs années à atteindre.

« En ce qui concerne les idées, les nommer revient à se les approprier. Si vous pouvez nommer un problème, vous pouvez vous l’approprier. »  Thomas L. Friedman

Je conseille toujours aux entrepreneurs de lire Les 22 Lois du marketing, d’Al Ries et Jack Trout,

comment faire pour que les gens préfèrent ma marque ? Oubliez la marque. Pensez catégories. Les clients potentiels sont sur la défensive lorsqu’il s’agit de marques. Chacun a des arguments pour défendre sa marque, mais les clients potentiels gardent l’esprit ouvert quand il s’agit de catégories. Tout le monde s’intéresse aux nouveautés. Peu de gens s’intéressent à ce qui est mieux.

La loi des catégories Qui est la troisième personne à avoir volé au-dessus de l’Atlantique en solitaire ? Si vous ne savez pas que Bert Hinkler est le second aviateur à avoir traversé l’Atlantique, vous savez que vous n’avez aucune chance de nommer la troisième personne qui l’a fait. Mais si, pourtant. Il s’agit d’Amelia Earhart. Bon, est-ce qu’Amelia est célèbre pour avoir été la troisième personne à voler au-dessus de l’Atlantique en solitaire ou pour avoir été la première femme à le faire ? Quand la bière Heineken est devenue populaire, le fabricant Anheuser-Busch aurait pu dire : « On devrait aussi offrir une bière d’importation. » Mais il ne l’a pas fait. Il a pensé : « S’il existe un marché pour de la bière importée à prix élevé, peut-être qu’il existe un marché pour de la bière nationale à prix élevé. » Donc il a commencé à promouvoir Michelob, la première bière nationale à prix fort, qui a rapidement doublé Heineken en termes de ventes. (En réalité, Anheuser-Busch vendait aussi une bière importée, Carlsberg, qui a une bonne réputation en Europe.

« La créativité est une ressource infinie. Plus vous l’utilisez, plus vous en avez »

J’ai refusé tout message publicitaire pour mes podcasts jusqu’à ce que j’obtienne 100 000 téléchargements par épisode en 6 semaines, d’après la norme de l’industrie. Pourquoi ? Les podcasteurs novices (comme je l’ai été), les blogueurs et les artistes de tout poil deviennent trop distraits au stade de développement par la monétisation. Pour le podcasting : dans les 3 à 9 premiers mois, on devrait peaufiner ses méthodes et produire des podcasts toujours meilleurs. “Un bon contenu est le meilleur moyen d’optimiser le rendement” m’a dit le podcasteur Robert Scoble.

« Si vous n’êtes pas super pour capturer des images, mais que vous êtes un bon narrateur, vos photos peuvent s’accompagner d’une histoire fabuleuse. Si vous allez dans une galerie d’art – je n’ai pas le budget pour ça, mais j’ai un goût plutôt classique –, vous verrez des trucs vendus 10 millions de dollars sans que vous n’arriviez à comprendre ce que c’est. Vous lisez la pancarte à côté : “Ah, c’est une très belle histoire. Je vois comment ils vendent ces trucs.” »

La spécialisation, c’est bon pour les insectes (comme le dirait Heinlein) 1 « Tout au long de ma carrière, j’ai entendu : “Tu dois te spécialiser.” Je suis “spécialisé” dans l’exploration de ce qui m’intéresse. J’ai beaucoup parlé des sports extrêmes, mais aussi de mode, de break dance, de diverses choses culturelles. J’ai fait des émissions télé, tourné des pubs, photographié des campagnes publicitaires, créé des start-ups et [conçu] la première appli pour iPhone pour partager des images sur les réseaux sociaux. Autrefois, on m’aurait traité de dilettante, mais pouvoir toucher à toutes ces choses [c’est] aussi découvrir qu’en fin de compte elles se complètent. »

De Time Enough for Love : ‘Tout être humain devrait être capable de changer une couche-culotte, de planifier une invasion, d’égorger un porc, de manœuvrer un navire, de concevoir un bâtiment, d’écrire un sonnet, de faire un bilan comptable, d’ériger un mur, de réduire une fracture, de soutenir un mourant, de prendre des ordres et d’en donner, de coopérer ou d’agir seul, de résoudre des équations, d’analyser un nouveau problème, d’épandre du fumier, de programmer un ordinateur, de préparer un repas savoureux, de se battre efficacement et mourir avec élégance. La spécialisation, c’est bon pour les insectes.’

« Si j’avais toujours fait ce pour quoi j’étais “qualifié”, je serais en train de passer le balai quelque part. »

ne pas avoir peur de faire une chose pour laquelle on n’est pas qualifié. »

Ramit et moi sommes des inconditionnels des check-lists et adorons tous les deux le livre d’Atul Gawande, The Checklist Manifesto.

La « réussite » n’est pas forcément compliquée. Commencez simplement par rendre 1 000 personnes vraiment heureuses.

Créer avec succès n’implique pas forcément des millions. On n’a pas besoin de millions de dollars ni de millions de clients, de consommateurs ou de fans. Pour gagner votre vie en tant qu’artisan, photographe, musicien, designer, auteur, animateur, créateur d’applications, entrepreneur ou inventeur, il ne vous faut que 1 000 vrais fans.

Les gens croient à tort que le premier jet d’un film est [dès le départ] la version embryonnaire de l’œuvre finale. En réalité, le film final n’a rien à voir avec le point de départ. On a constaté que la première version craignait toujours. Je ne le dis pas par modestie : au départ, toutes nos premières versions sont nulles.

[Il] a sans doute le droit de se plaindre plus que personne au monde. Et pourtant voilà ce qu’il a dit : “Quand on se plaint, personne n’a envie de nous aider.” C’est dit simplement et clairement. Il était le seul à pouvoir dire cette vérité brutale et franche, n’est-ce pas ? Si on passe son temps à se concentrer sur tout ce qui ne va pas et que c’est ce qu’on exprime et projette autour de soi, on ne devient pas une source de croissance pour les gens. On devient une source de destruction. Et ça attire encore plus la destruction.

Je connais un grand spécialiste du capital-risque qui utilise une variante de ce test de vérité pour mesurer les « perturbateurs » : pour chaque dollar de revenu que vous générez, pouvez-vous coûter 5 à 10 $ au concurrent en face ? Si c’est le cas, il investit. Par ailleurs, l’un de mes fichiers PDF préférés qu’on trouve sur Internet au sujet des affaires est « Valve: Handbook for New Employees », de la société de Gabe. Chris souligne : « C’est le seul document RH qu’on ait sciemment envie de lire. »

Maintenir la qualité Chris a dit que, à son arrivée au Fat Duck, Heston ne hurlait plus sur le personnel, mais « signalait sa déception autrement… Il poussait toute l’équipe à aspirer à l’excellence tout le temps ». Je lui ai demandé un exemple. Voici sa réponse, écourtée par manque de place : « La commande est arrivée [des cailles en gelée], et j’ai vu qu’elles n’étaient pas entièrement dressées. J’ai tenté de mettre la crème de langoustine par-dessus et je les ai envoyées sur le passe sachant que le dressage n’était pas parfait. Les plats sont revenus comme un boomerang. Heston est arrivé avec les assiettes à la main et a dit : “Chris.” Il me regarde, regarde le plat, me regarde… “Impossible.” Et il les replace. Je me souviens de son regard cinglant – en gros, si je recommençais, pas la peine de revenir au boulot. Je me souviens de la leçon parce qu’il a dit : “On peut faire autre chose. Si ce n’est pas prêt, on ne peut pas l’envoyer et espérer que personne ne remarquera rien. Ce n’est pas correct. On va arranger ça. On va faire autre chose, mais n’essaie plus de refiler quelque chose que tu sais ne pas être à la hauteur.” On se souvient de cette leçon, on n’a pas à nous la répéter. Ce n’était pas la qualité attendue et on le savait. Il faut maintenir la qualité, demander de l’aide, arranger les choses, faire le nécessaire, mais jamais tricher. »

« Si vous vous lancez et que vous faites du bruit et vendez vos produits, les gens vous trouveront. Les ventes, c’est le remède à tout. Vous pouvez parler de votre super business plan et des prévisions de ventes. Vous pouvez vous forger votre propre opinion, mais vous ne pouvez pas créer vos propres réalités. Seules les ventes comptent. »

« Cinq jours par semaine, je relis mes objectifs avant de me coucher et au réveil. Je me suis lancé 10 objectifs : santé, famille, affaires, etc., avec des dates butoir. Je les actualise tous les 6 mois. »

« L’argent est un bon serviteur, mais un maître tyrannique. »

Les livres que vous offrez ou recommandez fréquemment ? Réfléchissez et devenez riche, Who Moved My Cheese?, Stratégie Océan bleu, Invisible Selling Machine, L’Homme le plus riche de Babylone et Genghis Khan and the Making of the Modern World. TF : Le livre sur Genghis Khan m’a été recommandé par plusieurs milliardaires.

Cette semaine, essayez de dire « Je ne comprends pas. Vous pouvez m’expliquer ? » plus souvent.

« Les grands hommes qui se montrent prêts à obéir prouvent souvent par la suite qu’ils sont capables de commander. » – Lord Mahon Si vous voulez avoir de grands mentors, vous devez devenir un grand « mentoré ». Si vous voulez mener, vous devez d’abord apprendre à suivre.

Il existe un moyen fabuleux pour que ça sorte de votre système : attachez-vous aux gens et aux sociétés qui connaissent déjà le succès, englobez votre identité dans la leur et avancez ensemble simultanément. C’est certainement plus glamour de viser votre propre gloire – mais ce n’est pas aussi efficace. Obéir est la façon d’avancer. L’autre effet de ce comportement, c’est qu’il réduit votre ego à un moment critique dans votre carrière. Il vous permet d’absorber tout ce que vous pouvez sans les entraves qui bloquent la vision et la progression des autres.

Il s’est épanoui avec ce qui était considéré comme un sale boulot, le revendiquait, et s’est efforcé de devenir le meilleur dans un domaine que les autres dédaignaient. “Il était comme une éponge, il retenait tout, écoutait tout”, a dit un coach. “Vous lui confiiez une tâche et il disparaissait dans une pièce. On ne le revoyait que quand il avait terminé et il en redemandait”, a déclaré un autre. On le devine, Belichick a commencé à être payé rapidement.

Le père de Belichick, lui-même assistant du coach de football pour la Navy, lui a inculqué une leçon essentielle dans la politique de ce sport : s’il voulait donner un feed-back à son coach ou remettre en question une décision, il devait le faire en privé et avec modestie, pour ne pas offenser son supérieur. Il a appris à devenir une étoile montante sans menacer ou aliéner qui que ce soit. En d’autres termes, il maîtrisait la stratégie de la toile.

C’est ça, la stratégie de la toile – vous aider en aidant les autres. Faire un effort concerté pour échanger votre satisfaction à court terme pour une récompense à long terme. Alors que tout le monde cherche les honneurs et à être « respecté », ne cherchez pas à vous attribuer le mérite. Oubliez-le au point d’être content quand d’autres l’obtiennent à votre place – c’était votre but, après tout. Laissez les autres engranger les éloges pendant que vous remettez ça à plus tard et rapportez des intérêts sur le principal.

TF : Neil et moi, ainsi que de nombreux écrivains, écrivons « TK » pour marquer l’emplacement de quelque chose à venir (par exemple, « Il avait TK ans à l’époque. »). C’est une pratique courante en anglais, car aucun mot ne contient ces deux lettres consécutives, donc on retrouve facilement nos TK en faisant « Ctrl » + « F ».

La meilleure acquisition de Neil pour moins de 100 $ « Freedom [app]. Je ne m’intéresse pas franchement à ça, mais il y a une application qui m’a sans doute sauvé la vie. C’est mon appli préférée : “Combien de minutes de liberté souhaitez-vous avoir ?” Vous entrez le chiffre que vous voulez – “120 minutes de liberté”, par exemple. Puis on se retrouve coupé d’Internet, quoi qu’il arrive, pendant cette durée. Donc, dès que je m’installe pour écrire, la première chose que je fais est d’activer Freedom, parce que quand on écrit et qu’on veut chercher quelque chose, on se retrouve facilement pris dans un piège à clics. Vous pouvez noter ce que vous voulez chercher sur Internet et effectuer vos recherches lorsque votre temps de liberté est écoulé. Vous allez voir, c’est ultra-efficace. »

Rédigez pour vous, vos fans puis vos détracteurs Neil rédige en trois phases : D’abord, j’écris pour moi. (Qu’est-ce qui me plaît ?) Ensuite, j’écris pour mes fans. (Qu’est-ce que mes fans apprécieraient ou qu’est-ce qui leur serait utile ?) Et enfin, j’écris pour mes détracteurs. (Qu’est-ce que mes détracteurs tenteraient de démonter, discréditer ou railler ?) Neil développe ce dernier point : « J’ai toujours pris Eminem en exemple. On ne peut pas vraiment critiquer Eminem, car [dans ses chansons] il répond aux critiques… Il n’y a rien qu’on ait dit de lui qui [soit] resté sans réponse ou inachevé d’une manière consciente ou non. Donc je souhaite vraiment répondre aux dénigreurs – à leurs questions, leurs critiques – d’une façon qui reste amusante et divertissante.

L’un des meilleurs conseils que j’aie jamais reçus concernant l’écriture est le mantra : « Deux pages nulles par jour ».

appris une règle d’or à mes débuts : ouvrez-vous et soyez vulnérable face à la personne que vous allez interviewer avant de commencer l’interview. Ça fonctionne incroyablement bien. Avant d’appuyer sur la touche « Enregistrer », je prends 5 à 10 minutes pour faire la causette, m’échauffer, régler le son, etc. À un moment, je vais offrir une information personnelle ou qui me rend vulnérable (par ex. comment je détestais qu’on déforme mes propos autrefois, je connais ce que ça fait ; comment je me débats avec les délais à cause de pressions externes, etc.). Les gens sont plus enclins à faire pareil après.

Thomas Huxley : « Pour l’homme, mieux vaut se tromper en étant libre qu’avoir raison enchaîné. »

“L’inspiration, c’est pour les amateurs – les autres se pointent et se mettent au boulot.”

les choses se produisent en étant actif et qu’on tombe – grâce au travail – sur d’autres opportunités qui nous ouvriront des portes incroyables, au lieu de rester assis sans rien faire à chercher la “bonne idée” artistique. »

Ainsi, nous passons (comme le dit Thoreau) “la meilleure partie de notre vie à gagner de l’argent pour profiter d’une soi-disant liberté pendant la partie la moins précieuse de notre vie.” On se dit qu’on aimerait tout laisser tomber et explorer le monde extérieur, mais le moment ne semble jamais propice.

Vagabonder, c’est trouver le courage de lâcher prise face aux prétendues certitudes de ce monde. Vagabonder, c’est refuser de repousser le voyage à un moment qui semble plus approprié dans la vie. Vagabonder, c’est prendre le contrôle des circonstances au lieu de les laisser décider de votre destin.

Thoreau a abordé cette notion dans Walden. “Lequel aurait fait le plus de progrès au bout d’un mois – du garçon qui aurait fabriqué son couteau à l’aide du minerai extrait et fondu par lui, en lisant pour cela tout ce qui serait nécessaire –, ou du garçon qui pendant ce temps-là aurait suivi les cours de métallurgie à l’Institut et reçu de son père un canif de chez Rodgers ? Lequel serait le plus vraisemblablement destiné à se couper les doigts ?”

« Pour moi, les problèmes sont des mines d’or. Les plus gros problèmes du monde constituent les meilleures opportunités pour les affaires. »

La Soupe au caillou. « C’est une histoire pour les petits, mais c’est le meilleur livre digne d’un diplôme de MBA.

Vous vous débattez encore avec votre raison d’être ou votre mission dans la vie ? Une dizaine de mes invités dans ce livre recommandent le livre de Simon Sinek, Commencez par pourquoi.

La seconde était que tous les bénéfices du spectacle seraient reversés à des associations caritatives. Cette démarche a eu tant de succès que B.J. l’a appliquée à plusieurs reprises au cours de sa vie : si possible, reverser toujours l’argent à des associations, c’est un moyen de se mettre en relation avec des gens qui évoluent bien au-delà de votre niveau de rémunération.

« J’étais vraiment nul pendant un bon moment, mais quand, parmi 20 gags, trois provoquent un rire amusé, eh bien, ce sont ces trois que vous gardez. Au bout d’un moment, un des gags fonctionne toujours bien : il devient votre lever de rideau. Puis, désormais, deux gags marchent bien : vous avez votre gag final… C’est comme ça qu’on avance. »

Prenez des engagements lorsque vous êtes plein d’énergie pour ne pas vous désister lorsque vous manquerez d’énergie.

Par son format, La Semaine de 4 heures a profité du lancement de Twitter lors de ma présentation dans une conférence au festival SXSW de 2007. Je visais délibérément les adeptes de la première heure des nouvelles technologies. Depuis, j’ai recommencé pour tous mes lancements de livres, adoptant diverses nouvelles plates-formes de partage prometteuses (par ex. Product Hunt, BitTorrent Bundle).

L’importance de la phase de brainstorming Le processus d’écriture de la nouvelle saison de The Office s’est ouvert sur une phase de brainstorming, la phase préférée de B.J. à chaque nouvelle saison. Pendant deux à quatre semaines, la plaisanterie dans la salle des scénaristes était que chacun répète : « Et si… ? ». Les scénarios les plus fous étaient encouragés, jamais pénalisés. Chaque idée était parfaitement valable durant cette étape. Les phases de génération d’idées et de filtrage/édition étaient bien séparées. Comme l’explique B.J. : « Pour moi, il s’agit d’un ensemble idée et exécution. En les séparant, l’idée puis l’exécution subissent moins de pression. »

Généralement, B.J. passe les premières heures de la journée à se « mettre en train » et à améliorer son humeur, jusqu’à ce qu’il trouve une idée qui l’emballe, ou jusqu’à ce que son niveau de dégoût de lui-même et de caféine soit si élevé qu’il doive réagir. (Voir Paulo Coelho.) B.J. peut passer des heures à marcher, à lire les journaux avec un café, à écouter de musique, etc., avant de se sentir capable d’écrire, généralement entre 11 heures et 14 heures. Il déclare : « Je trouve qu’être de bonne humeur pour effectuer un travail créatif vaut bien les heures passées à se conditionner. »

S’il enseignait l’écriture comique… P.J. O’Rourke, l’un des rédacteurs en chef du National Lampoon, a dit que s’il devait un jour enseigner l’écriture ou l’anglais, il demanderait des parodies à ses élèves parce qu’on n’apprend quelque chose que lorsqu’on tente de le parodier. B.J. demanderait d’écrire des parodies d’œuvres littéraires que les étudiants liraient dans d’autres cours pour leur permettre de s’ouvrir. L’espièglerie est essentielle dans une comédie.

Les livres que vous offrez The Oxford Book of Aphorisms, de John Gross, car il contient les plus belles citations de tous les temps. On peut passer des heures sur la même page ou simplement le feuilleter. B.J. recommande également Daily Rituals, de Mason Currey, pour tous les curieux qui veulent connaître les habitudes quotidiennes de légendes telles que Steve Jobs, Charles Darwin et Charles Dickens. « C’est tellement rassurant de voir que chacun a ses petites manies et combien elles sont souvent dysfonctionnelles. »

Je relis ces questions souvent, généralement une fois par mois. J’espère qu’elles vous aideront à apaiser vos conflits internes.  Faites-vous ce que vous, individu unique, êtes capable de faire, ce pour quoi vous êtes sur Terre ? Peut-on vous remplacer ? Je me souviens d’un petit déjeuner que j’ai partagé avec Kamal Ravikant (le frère de Naval). Dans la cuisine d’un ami en engloutissant des œufs, du saumon fumé et du café, on a parlé de nos rêves, de nos craintes, de nos obligations et de nos vies. Investir représentait une grande part de mes revenus et de mon identité. En dressant la liste de mes options pour mon prochain projet de grande ampleur, je lui ai demandé si je devais lever des fonds et devenir un spécialiste du capital-risque à plein temps dans la mesure où j’effectuais déjà ce travail tout en essayant de trouver un équilibre avec mes 10 autres projets. Il sentait mon angoisse. Ce n’était pas mon rêve ; je me disais que j’étais bête de ne pas battre le fer tant qu’il était chaud. Il a réfléchi en silence puis il m’a dit : « J’ai assisté à des événements où les gens pleuraient parce qu’ils avaient perdu 45 kilos avec le régime Slow-Carb. Tu n’auras jamais le même impact en tant que spécialiste du capital-risque. Si tu n’investis pas dans une société, ils trouveront un autre spécialiste du capital-risque. Tu es remplaçable. » Il a marqué une pause et a conclu : « S’il te plaît, n’arrête pas d’écrire. » Je repense à cette conversation tous les jours. Pour certains, le capital-risque est une vocation. Ils sont les Michael Jordan de ce monde. Ils doivent cultiver ce don. Mais si moi j’arrêtais d’investir, ça ne manquerait à personne.

Une fois que vous avez atteint un niveau correct de réussites professionnelles, rater une opportunité ne vous tuera pas. C’est se perdre dans des engagements « plutôt sympa » qui vous fera couler.

Quelle est la part de création vs gestion dans votre vie ? Comment vivez-vous cet écart ? Un de mes essais favoris sur la gestion du temps est « Maker’s Schedule, Manager’s Schedule », de Paul Graham, de Y Combinator. Lisez-le. Comme l’ont fait remarquer Brad Feld et de nombreux autres investisseurs, un bon travail créatif n’est pas possible si vous y consacrez 30 minutes par-ci et 45 par-là. De grands moments ininterrompus – trois à cinq heures minimum – génèrent l’espace nécessaire pour trouver et relier les points. Et réserver un grand moment ininterrompu par semaine n’est pas suffisant. Il doit y avoir suffisamment de mou dans le système pour la synthèse intensive de plusieurs journées. Pour moi, ça se traduit par trois ou quatre matinées par semaine où je suis en mode « création » jusqu’à 13 heures environ.

La vie exauce les demandes spécifiques et frustre les souhaits vagues. Donc, ici, « investir » signifie répartir des ressources (par ex. argent, temps, énergie) pour améliorer sa qualité de vie. Cela s’applique à la fois au futur et au présent. Je suis prêt à accepter une légère et temporaire baisse de 10 % dans ma qualité de vie pour un retour hautement probable 10 fois supérieur, que le retour sur investissement soit sous forme d’argent, de temps, d’énergie ou autre. Ça pourrait faire le sujet d’un livre, mais inversement : Un investissement qui génère un retour financier énorme, mais qui fait de moi une loque angoissée, insomniaque et sujette aux crises pendant une longue période n’est PAS un bon investissement.

L’effet domino ne se limite pas aux aliments. Si certaines personnes s’accordent de jouer 15 minutes à World of Warcraft, ils y passeront 15 heures. C’est zéro ou 15 heures.

J’ai revendu une bonne partie de mes actifs liquide  – principalement des investissements précoces dans des start-ups chinoises (par ex. Alibaba) – pour retrouver le sommeil la nuit, même si les prix étaient plus bas que les plafonds record des 6 à 12 mois précédents. Évitez de vous accrocher aux prix plafond du passé (par ex. « Je vendrai quand les prix reviendront à x par action… »).

Le timing dépasse souvent la technique.

La première étape pour moi est invariablement la même : coucher sur papier les 20 % d’activités et de personnes qui causent 80 % de vos émotions négatives. Ma deuxième étape est de pratiquer l’exercice « scénariser la peur » sur papier en répondant aux questions « Quel est le pire qui puisse arriver si j’arrête de faire l’activité que j’envisage d’éliminer ? Et alors ? Comment pourrais-je annuler les dégâts ? »

« Je suis un vieil homme et j’ai connu beaucoup de problèmes, mais la plupart ne se sont jamais produits. » – Mark Twain « Un homme qui souffre avant le temps souffre plus que nécessaire. » – Sénèque

Explorez vos craintes et vous constaterez que, souvent, les monstres mentaux ne sont que des épouvantails inoffensifs. Parfois, il suffit d’une feuille de papier et de quelques questions pour se créer une porte de sortie. Qu’avez-vous à perdre ? Sans doute pas grand-chose.

« Ce que vous recherchez vous cherche. » – Djalâl ad-Dîn Rûmî

Parfois, le meilleur « non » est une absence de réponse « Pourquoi faire l’effort d’expliquer pourquoi ça ne convient pas s’ils n’ont pas fait leur travail pour savoir si ça convenait ? » Maria pourrait passer la journée à répondre à de mauvais argumentaires par un refus poli. Je pense souvent à son point de vue. Est-ce que la personne a pris 10 minutes pour faire son travail ? Est-ce qu’elle a fait attention aux détails ? Si ce n’est pas le cas, n’encouragez pas l’incompétence en la gratifiant. Ceux qui sont négligents durant la lune de miel (au début) empirent par la suite.

“Ceux qui travaillent beaucoup ne travaillent pas dur.”

Thoreau a ajouté : “Ceux qui travaillent beaucoup ne travaillent pas dur.”

« Quand Kurt Vonnegut a écrit “Écrivez pour faire plaisir à une seule personne”, il voulait dire de s’écrire à soi-même.

Dès l’instant où vous écrivez pour un public, vous avez perdu la partie, car vous avez créé quelque chose de gratifiant et durable, mais à long terme vous devez surtout garder votre motivation… Si vous tentez de deviner ce qui intéressera [un public] et vous pliez à ces attentes, vous allez vite rechigner et vous aigrir – ce qui sera visible dans votre travail. Ça se voit toujours si ça vous déplaît. Il n’y a rien de plus désagréable que de lire un écrit plein d’aigreur. »

Le 4 juillet 2016, j’ai envoyé un SMS à Jocko pour le remercier de ses services. En plus des formules de politesse habituelles, je lui ai demandé comment lui et sa famille se portaient. Sa réponse : « Tout va bien ici. Sauf que je suis en train de lire un livre sur le massacre de My Lai. Quel cauchemar ! Je suis reconnaissant de ce qu’on a… » Toutes les personnes interviewées dans ce livre ont leur méthode pour réussir, mais, souvent, celles qui connaissent le succès depuis des décennies cultivent aussi la gratitude. Quand Jocko repense à ses amis qui se sont sacrifiés au cours d’un conflit, il est réellement reconnaissant de chaque lever de soleil, sourire, rire et inspiration dont il profite. Il s’expose aussi volontairement et régulièrement aux récits de ceux qui ont connu l’horreur, la malchance et les ténèbres. Si vous êtes prêt à lire un livre « sombre » pour vous aider à relativiser, Si c’est un homme et La Trêve (souvent rassemblés en un volume) de Primo Levi sont deux de mes livres préférés.

« Pour moi, si on veut vraiment voir la lumière, il faut d’abord se frotter aux ténèbres. Si on se protège de l’obscurité, je crois qu’on n’apprécie pas et qu’on ne comprend pas complètement la beauté de la vie. » Le 4 juillet 2016, j’ai envoyé un SMS à Jocko pour le remercier de ses services. En plus des formules de politesse habituelles, je lui ai demandé comment lui et sa famille se portaient. Sa réponse : « Tout va bien ici. Sauf que je suis en train de lire un livre sur le massacre de My Lai. Quel cauchemar ! Je suis reconnaissant de ce qu’on a… » Toutes les personnes interviewées dans ce livre ont leur méthode pour réussir, mais, souvent, celles qui connaissent le succès depuis des décennies cultivent aussi la gratitude. Quand Jocko repense à ses amis qui se sont sacrifiés au cours d’un conflit, il est réellement reconnaissant de chaque lever de soleil, sourire, rire et inspiration dont il profite. Il s’expose aussi volontairement et régulièrement aux récits de ceux qui ont connu l’horreur, la malchance et les ténèbres. Si vous êtes prêt à lire un livre « sombre » pour vous aider à relativiser, Si c’est un homme et La Trêve (souvent rassemblés en un volume) de Primo Levi sont deux de mes livres préférés.

Ça va paraître horrible, mais c’est comme si, parfois, je ne participais pas à ma propre vie. Je suis l’observateur de l’exécutant.

L’importance de l’exercice physique pour Stan En dehors de l’image et de l’aspect performance : « Ça discipline la journée. Si je passe une journée horrible, mais que je me suis entraîné le matin, je me dirai : “Au moins, je me suis bien entraîné ce matin.”

« Les secrets de la vie sont cachés derrière le mot “cliché” » Shay se souvient en particulier d’une virée à vélo durant sa période de perte de poids rapide. « Je me rappelle très bien où j’étais. Je me suis dit : “Les secrets de la vie sont cachés derrière le mot ‘cliché.’” On entend souvent des choses que l’on trouve cliché, mais je vous conseille de les écouter attentivement. » Il avait entendu des phrases comme « Mange plus de légumes » un million de fois, mais les a ignorées pendant des années, car ça lui paraissait simpliste. En fin de compte, ce sont les choses simples qui ont fonctionné. Il n’avait pas besoin de réponses élaborées. Elles étaient sous son nez depuis toujours. Quel conseil ignorez-vous parce que vous le considérez banal ou cliché ? Pourriez-vous l’appliquer à une action qui peut le mesurer ?

Je n’écris pas de romans, mais l’un des rares écrits que j’aie perdu était une histoire courte. Cela m’a rendu triste pendant un long moment. En gros, je suis parti skier et, dans un chalet où je sirotais un chocolat et du vin chaud, je me suis retrouvé assis en face d’un vieux sage inconnu. Après plusieurs heures de conversation, l’inconnu s’est révélé être moi dans le futur. Je lui ai demandé les conseils qu’il me donnerait volontiers avec le recul qu’il avait. C’était une histoire amusante à écrire, et – c’est là que ça semble étrange – j’en ai tiré des leviers spécifiques.

Comment Shay filme ses vidéos aujourd’hui Avec une caméra Canon PowerShot G7 et le logiciel Final Cut Pro X. Il conçoit ses journées en trois actes et les filme par tiers : matinée, après-midi et soirée. Il filme 10 à 15 minutes au total, et jamais plus de 2 minutes à la suite.

The Power of Persuasion, de Robert Levine.

On pense plutôt à la manière de faire au mieux son devoir à la maison et à la micro optimisation, et pas vraiment à : “Quels sont mes objectifs réels dans la vie et comment puis-je optimiser la façon de les atteindre ?” « J’utilise l’analogie suivante : vous sortez dîner et ça va vous prendre deux heures. Vous passez cinq minutes à trouver l’endroit où vous allez dîner. C’est plutôt raisonnable de passer 5 % de votre temps à savoir comment vous allez passer les 95 % restants. Si vous le faites avec votre carrière, ça représenterait 4 000 heures, soit deux années de travail. Je pense que ce serait légitime de passer autant de temps à réfléchir à la façon dont vous allez passer le reste de votre vie. »

Une des trois principales convictions qui me limitaient était « Je ne suis pas fait pour le bonheur », que j’ai remplacée par « Être heureux est mon état naturel ». Après le séminaire, j’ai utilisé l’approche affirmative de Scott Adams tous les matins pour la renforcer. Je sais que ça peut paraître niaiseux sur le papier, mais, quoi qu’il en soit, j’ai connu un énorme changement de phase dans ma vie personnelle au cours des 3 à 4 semaines suivantes. Un an plus tard, je peux dire ceci : je ne me suis jamais senti aussi heureux de toute ma vie d’adulte.

« Être un entrepreneur, c’est accepter de faire un travail que personne d’autre ne veut faire, [dans le but] de pouvoir passer le reste de sa vie à faire ce qu’on veut. »

« D’un certain côté, la sagesse n’est rien d’autre que la capacité à suivre ses propres conseils. En réalité, il est très simple de donner de bons conseils à autrui. Mais il est très dur de suivre les conseils que l’on sait bons… Si une personne me présentait ma liste de problèmes, j’arriverais à la tirer d’affaire très facilement. »

On peut aussi avoir recours aux drogues psychédéliques, ce qui n’est pas tout à fait pareil que la méditation, même si, à défaut d’autre chose, elles révèlent que le système nerveux humain est extrêmement malléable puisque notre expérience du monde peut être radicalement transformée. »

« Mon livre [Waking Up] aborde le phénomène d’autotranscendance et les moyens que les gens ont de l’explorer sans y croire si les preuves manquent. L’un de ces principaux moyens fait appel à des techniques diverses de méditation, la pleine conscience étant, à mon avis, la plus utile à adopter en premier. On peut aussi avoir recours aux drogues psychédéliques, ce qui n’est pas tout à fait pareil que la méditation, même si, à défaut d’autre chose, elles révèlent que le système nerveux humain est extrêmement malléable puisque notre expérience du monde peut être radicalement transformée. »

Pleine conscience et bavardage mental « La pleine conscience n’est que cette qualité de l’esprit qui nous permet de prêter attention à ce que nous voyons, entendons et ressentons, et même à ce que nous pensons, sans être perdus dans nos pensées et sans faire le tri entre ce qui nous est plaisant et déplaisant… « Nous sommes trop habitués à nous perdre dans nos pensées et à avoir cette conversation avec nous-mêmes du matin au soir. Cette conversation n’est que du bavardage de notre esprit, mais un bavardage si captivant que nous n’avons même pas conscience que nous nous y adonnons. En gros, nous sommes dans un état de rêve, et c’est à travers ce voile de pensée que nous menons nos journées et percevons notre environnement. Pourtant, nous ne faisons que nous parler à nous-mêmes, sans arrêt. Tant que nous ne brisons pas ce sortilège et ne commençons pas à considérer les pensées elles-mêmes comme des objets de conscience, qui se forment et s’envolent, nous ne pouvons pas prêter attention à notre respiration ni à quoi que ce soit d’autre, avec clarté. »

Si je vous donne 5 g de champignons ou 300 µgr de LSD puis vous dis de vous asseoir sur ce canapé pendant une heure, vous êtes assuré de voir votre expérience se transformer de façon radicale. Peu importe qui vous êtes. Vous allez voir un train plein de sens débouler vers vous. Le mieux, c’est qu’il suffira de regarder l’heure pour savoir quand il arrivera… « Si votre expérience se passe bien, vous comprendrez que la vie peut être magnifique – qu’il est possible de se sentir chez soi dans l’univers d’une façon que vous n’auriez pas pu imaginer auparavant. Mais, si votre expérience se passe mal – et dans ce cas c’est proportionnellement l’inverse d’une bonne expérience –, vous ferez une rencontre pénible avec la folie.

Pendant que vous méditez, regardez le ciel. « Souvent, je médite l’après-midi et, si possible, dehors. Si vous connaissez un peu le Dzogchen, vous savez que ces yogis utilisent souvent le ciel comme support à leur pratique. Vous méditez les yeux ouverts, levés vers un ciel bleu ou l’horizon. J’aime cette méthode. Je ne peux pas toujours l’appliquer, mais je trouve qu’elle vide la tête d’une façon très utile. »