Rien ne tue davantage l’ambition d’une personne que les critiques de ses supérieurs. Je ne réprimande jamais personne. Je Crois qu’il vaut mieux stimuler, donner aux êtres un idéal à atteindre. C’est pourquoi je suis toujours prêt à louer et je déteste gronder. Si je trouve une chose bien faite, j'apprécie sincèrement et je prodigue des compliments.»Voilà
Un jour, Barbara Anderson, qui travaillait dans une banque de New York, décida d’aller habiter Phoenix, en Arizona, persuadée que le climat conviendrait mieux à son fils. Appliquant les principes qu'elle avait expérimentés dans notre Entraînement, elle adressa la lettre suivante à douze directeurs de banque de Phoenix. « Monsieur,« Mes dix années d’expérience bancaire devraient intéresser une banque en pleine expansion comme la vôtre. Mes activités ausein de la Société Fiduciaire de New York m’ont conduite au poste de directrice d’agence que j’occupe à présent. Elles m’ont permis de me spécialiser dans les différents systèmes bancaires de dépôt,de crédit, de prêt et de gestion. « Je vais m’installer à Phoenix au mois de mai et je suis sûre de pouvoir participer au développement de votre banque. Je serai à Phoenix la semaine du 3 avril et je vous serais reconnaissante de me donner l’occasion de vous montrer comment je peux aider votre établissement à atteindre ses objectifs. « Veuillez agréer... Barbara L. Anderson. »Ce n’est pas une, mais onze réponses que Mme Anderson reçut à sa lettre. Toutes lui offraient une entrevue avec la direction. Elle N'eut plus qu’à choisir. Pourquoi un tel succès? Parce qu’au lieu de mentionner ce qu’elle voulait, elle avait préféré mettre l’accent sur ce qu’ils désiraient, eux. Elle avait su présenter les choses de leur point de vue et non du sien.
Un philosophe a dit que « manifester sa personnalité est pour l'homme une nécessité dominante ». Alors, pourquoi ne pas utiliser cette tactique en affaires ? Quand il nous vient une idée brillante, laissons croire à notre client ou à notre collaborateur qu'elle vient de lui. Qu’il la cuisse et la mitonne, comme la petite fille préparait sa bouillie. Il la considérait comme sienne, il en sera fier, il l’aimera... et peut-être en réclame-t-il deux assiettes, lui aussi!Rappelez-vous bien ceci:Éveillez d’abord un ardent désir chez la personne que vous voulez influencer... Celui qui en est capable a le monde avec lui, celui qui ne l’est pas reste seul.
Les actes en disent plus que les paroles. Le sourire dit : «-Vous me plaisez... Je suis content de vous voir... Votre présence me rend heureux... »Bien entendu, je veux parler du sourire sincère, large et spontané qui séduit et réconforte, et non du sourire apprêté ou mécanique,car ce dernier ne trompe personne et, au lieu de plaire, il irrite.
Un sourire ne coûte rien mais il crée beaucoup. Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne. Il ne dure qu’un instant mais son souvenir peut durer toute une vie. Personne n’est riche au point de pouvoir s’en passer. II créer du bonheur à la maison, de bonnes relations dans lesaffaires. Il est le signe de l’amitié. Il ne peut être acheté, mendié, emprunté ni volé. Il n’est d'aucune utilité tant qu’il n’a pas été donné.
Lorsque vous rencontrez un homme trop las pour vous donner un sourire, laissez-lui le vôtre. Car nul n’a plus besoin d’un sourire que celui qui n’en a plus à offrir
Ne croyez-vous pas que nous faisons tous les deux fausse route?— Que voulez-vous dire? » Répondit l’autre. Carnegie lui proposa alors le projet qu’il avait depuis longtemps en tête: la fusion de leurs deux compagnies. Il dépeignit en termes tentateurs les avantages communs d’une telle association. Pullman Écoutait, mais il n’était pas convaincu. Il demanda:«Et comment la nommerait-on, cette nouvelle société? — Mais,la Pullman Palace Car Company, naturellement », répondit Carnegie. L’effet fut immédiat. Le visage de Pullman s’éclaira: «Venez donc à mon bureau, dit-il, nous allons discuter... »De cette conversation sortit un contrat qui changea la face de l'industrie ferroviaire en Amérique.
Cette faculté de se remémorer les noms de ses amis et collaborateurs et de les honorer fut un des secrets de la popularité de Carnegie. Il se flattait de connaître par coeur le prénom d'un grand nombre de ses ouvriers, et affirmait avec fierté que tant qu'il avait dirigé personnellement son entreprise, nulle grève n'était venue troubler ses usines.
Napoléon III prétendait que, malgré toutes ses obligations, il pouvait se souvenir du nom de chaque personne qu’il rencontrait. Sa méthode était simple. Quand il n’entendait pas le nom distinctement, il disait : « Pardon, je n’ai pas très bien saisi. » S'il Lui semblait difficile, il en demandait l’orthographe. Pendant sa conversation avec l’intéressé, il avait soin de prononcer son nom deux ou trois fois, tout en s’appliquant à l’associer mentalement à sa physionomie, à son aspect général. S’il s’agissait d’un grand personnage, l’empereur, une fois seul, écrivait son nom sur une feuille de papier, le regardait, y concentrait son attention et ne jetait la feuille qu’après avoir gravé le nom dans son esprit. Ainsi,il frappait sa mémoire visuelle en même temps que sa mémoire auditive. Tout cela prend du temps. Mais, a dit Emerson, « la courtoisie est faite de petits sacrifices ». Nous devons nous rendre compte du formidable pouvoir d'un nom. En fait, le nom est l’identité de la personne. C’est ce qui la distingue des autres, lui donne son caractère unique. Les Renseignements que nous communiquons ou les requêtes que nous formulons revêtent une importance particulière lorsque nous saluons par son nom celui à qui nous nous adressons.
Donc, si vous tenez à ce que votre conversation soit appréciée,sachez écouter. Suivez le conseil d’une femme d’esprit: «Pour être intéressant, soyez intéressé. » Posez des questions qui stimulent agréablement votre interlocuteur. Interrogez-le sur sa vie, sur ce qu'il a fait. Rappelez-vous que la personne avec qui vous converse s'intéresse cent fois plus à ses désirs et à ses problèmes qu’à vous et à vos préoccupations. Sa rage de dents la tourmente davantage qu'une famine qui aurait causé la mort d’un million de Chinois. Un Furoncle dans le dos l’inquiète bien plus que quarante tremblements de terre en Afrique. Songez à cela, la prochaine fois que vous vous engagerez dans une conversation. PRINCIPE 7 Sachez écouter. Encouragez les autres à parler d’eux-mêmes.
Parler à votre interlocuteur de ce qui l’intéresse
leur importance. Comme nous l’avons expliqué plus haut, le désir d'être important est, selon le professeur John Dewey, le plus puissant des appétits humains.
Cette règle, la voici : faites sentir aux autres leur importance. Comme nous l’avons expliqué plus haut, le désir d'être important est, selon le professeur John Dewey, le plus puissant des appétits humains.
II résume en une seule phrase cette règle qui est probablement la plus importante du monde: «Agis envers les autres comme tu voudrais qu'ils agissent envers toi- même.
Aussi, tandis qu’il pèse ma lettre, je lui dis: « Je voudrais bien avoir des cheveux comme les vôtres!»Il lève la tête, l’air surpris et rayonnant. « Oh! Répond-il avec un sourire modeste: ils ne sont plus ce qu’ils étaient. » Je l’assurequ’ils sont admirables, et le vois cette fois vraiment enchanté. Nous prolongeons encore quelques instants cette conversation, et la dernière parole qu’il me dit est celle-ci: « On m’a souvent complimenté sur ma chevelure.»Je parie que ce garçon est parti léger comme un passereau, qu’il a répété à sa femme ce que je lui avais dit et que le soir il a revu sa chevelure dans le miroir en se disant : « C’est vrai qu’elle est belle! »Un jour où je racontais cela en public, quelqu’un m’a dit: «Mais Que voulez-vous obtenir de cet homme?»Ce que je voulais obtenir de lui !!!Si nous sommes si bassement égoïstes que nous ne puissions dispenser un peu de bonheur autour de nous, ni faire un compliment, sans espérer tirer quelque chose d’autrui en retour, si nos coeurs ne sont pas plus larges que « l’aigre et chétive pomme sauvage », alors nous ne manquerons pas d’essuyer l’échec que nous méritons. Mais, au fait, c’est vrai Je désirais obtenir quelque chose de ce garçon, quelque chose d’infiniment précieux: la satisfaction exquise d’avoir accompli un geste absolument désintéressé, un de ces actions généreuses dont le souvenir demeure en notre mémoire longtemps après l’incident qui l’a provoqué.
Lincoln, un jour, réprimande un jeune officier qui était plongé dans une violente dispute avec un de ses camarades. Il lui dit:«l’homme qui veut se perfectionner et s’élever n’a pas de temps à perdre en querelles personnelles. Elles aigrissent son caractère et lui font perdre la maîtrise de lui-même. Ne craignez pas de faire quelques concessions. Mieux vaut abandonner le chemin à un chien que d’être mordu en lui disputant le passage. Car même tuer le chien n’enlèvera pas la morsure.»Un article de Bits and pieces émet des suggestions pour qu'un différend ne se transforme pas en dispute: Réservez bon accueil au différend. Souvenez vous de la devise: «Quand deux partenaires sont toujours d’accord, l’un des deux n’est pas nécessaire. » S’il y a un point auquel vous n’avez pas pensé, soyez reconnaissant qu’on l’ait porté à votre attention. Ce différend est peut-être pour vous l’occasion d’une révision qui vous évitera de commettre une grave erreur. Ne cédez pas à votre première impulsion. Notre première réaction dans une situation désagréable est une réaction de défense. Faites attention. Restez calme, surveillez-vous, car il se peut que votre première réaction ne vous soit pas dictée par le meilleur de vous-même. Maîtrisez votre colère. Souvenez-vous qu’on juge une personne sur ce qui peut la mettre en colère. Commencez par écouter. Laissez à vos antagonistes la possibilité de s’exprimer. Laissez-les parler à loisir. N'exposez pas de résistance, ne vous défendez pas, ne discutez pas, car c'est cette réaction qui crée les barrières. Essayez plutôt de construire le pont de la compréhension. N’élevez pas les murs de la mésentente. Cherchez des terrains d’entente. Quand vous avez écouté vos antagonistes jusqu’au bout, arrêtez votre pensée sur les points et les zones d’entente possibles. Soyez honnête. Cherchez des points sur lesquels il se peut que vous ayez tort et admettez-les. Excusez-vous pour vos erreurs. Cela aidera à désarmer vos adversaires et à réduire leur attitude défensive. Promettez de réfléchir aux idées de vos antagonistes, de les étudier avec soin. Et faites-le. Il se peut que vos antagonistes avaient raison. Il est beaucoup plus facile à ce stade d’accepter de réfléchir à leurs propositions que de foncer, et de vous retrouver ensuite dans une position qui permette à vos adversaires de vous faire remarquer: « Nous avons essayé de vous le dire mais vous avez refusé d’écouter.»Remercier sincèrement vos adversaires pour leur intérêt. Toute personne qui prend le temps de ne pas être d’accord avec vous s’intéresse aux mêmes choses que vous. Pensez à vos contradicteurs en tant que personnes désirant réellement vous aider, et il se peut que vous vous en fassiez des amis. Ajourné votre action pour laisser aux deux parties en présence le temps d’examiner en détail le problème. Suggérer qu’une nouvelle réunion soit tenue plus tard dans la journée, ou le lendemain, pour que tous les faits soient réunis.
Jan Peerce, au bout de cinquante ans de mariage, dit un jour: «Ma femme et moi avons conclu un pacte, il y a longtemps,et nous ne l’avons jamais rompu, quelle que soit l’intensité de notre colère. Quand l’un de nous hurle, l’autre est tenu d’écouter,parce que lorsque deux personnes parlent en même temps, il n’y a pas de communication possible, sinon du bruit et des vibrations négatives. »
Opérez si adroitement, si subtilement, que nul ne puisse découvrir votre but. Suivez le conseil du poète :Enseignez sans paraître enseigner Offrez la science nouvelle comme le rappel d’une chose oubliée.
Opérez si adroitement, si subtilement, que nul ne puisse découvrir votre but. Suivez le conseil du poète :Enseignez sans paraître enseigner Offrez la science nouvelle comme le rappel d’une chose oubliée. Il y a trois siècles, Gaulée ne disait-il pas:Enseigner, c’est rappeler aux autres ce qu ‘ils savent déjà. Lord Chesterfield disait à son fils:Sois plus sage que les autres, si tu peux; mais ne le leur fait point sentir. Socrate répétait à ses disciples à Athènes:Je ne sais qu’une chose: C’est que je ne sais rien. Que voulez-vous... Je n’ai pas la prétention de me croire plus fort que Socrate : c’est pourquoi j’ai cessé d’affirmer aux gens qu'ils ont tort. Et je m’en suis bien trouvé!Si quelqu’un vous affirme une chose que vous croyez fausse — et même que vous savez parfaitement être erronée —‘ n’est-il pas préférable de commencer ainsi : « Ecoutez, je n’étais pas du tout de cet avis, mais je peux me tromper. Cela m’arrive souvent. Si je me trompe, je veux bien rectifier mon opinion... Examinons la chose ensemble, voulez-vous?»Des phrases comme celles-là sont magiques, littéralement magiques. « Je peux me tromper... Voyons cela ensemble... » Il N'est personne au monde qui puisse objecter à ces mots-là!L’un
le général Robert E. Lee parla un jour au président de la Confédération, Jefferson Davis, et dans des termes flatteurs,d’un certain officier sous son commandement. Quel ne fut pas l'étonnement d’un autre officier qui escortait. « Général, dit-il, n'avez-vous pas que l’homme dont vous chantez les louanges est l'un de vos ennemis les plus acharnés et qu’il ne manque pas une occasion de vous calomnier ? — Si, répliqua le général Lee, mais le président m’a demandé l’opinion que j’avais de cet officier, non pas l’opinion que cet officier avait de moi.»D’ailleurs, je ne révèle ici rien de nouveau, fi y a vingt siècles,Jésus-Christ disait: « Sois prompt à partager l’avis de ton adversaire. »En d’autres termes: ne discutez pas avec votre interlocuteur qu'il soit votre client, votre conjoint ou votre ennemi. Ne lui montrez pas qu’il se trompe, ne l'arrêtez pas, usez au contraire de diplomatie. Deux mille deux cents ans avant la venue du Christ, le vieux roi Akhtoni d’Egypte donnait à son fils quelques conseils dont nous aurions grand besoin aujourd’hui. II lui glissait à l’oreille: «Sois diplomate; tu parviendras plus aisément à tes fins. »
le général Robert E. Lee parla un jour au président de la Confédération, Jefferson Davis, et dans des termes flatteurs,d’un certain officier sous son commandement. Quel ne fut pas l'étonnement d’un autre officier qui escortait. « Général, dit-il, n'avez-vous pas que l’homme dont vous chantez les louanges est l'un de vos ennemis les plus acharnés et qu’il ne manque pas une occasion de vous calomnier ? — Si, répliqua le général Lee, mais le président m’a demandé l’opinion que j’avais de cet officier, non pas l’opinion que cet officier avait de moi.»D’ailleurs, je ne révèle ici rien de nouveau, fi y a vingt siècles,Jésus-Christ disait: « Sois prompt à partager l’avis de ton adversaire. »En d’autres termes: ne discutez pas avec votre interlocuteur qu'il soit votre client, votre conjoint ou votre ennemi. Ne lui montrez pas qu’il se trompe, ne l'arrêtez pas, usez au contraire de diplomatie. Deux mille deux cents ans avant la venue du Christ, le vieux roi Akhtoni d’Egypte donnait à son fils quelques conseils dont nous aurions grand besoin aujourd’hui. II lui glissait à l’oreille: «Sois diplomate; tu parviendras plus aisément à tes fins. » PRINCIPE 11 Respectez les opinions de votre interlocuteur. Ne lui dites jamais qu’il a tort.
Elbert Hubbard était un chroniqueur des plus originaux; ses écrits cinglants suscitent parfois de vives rancunes, mais, grâce à son habileté, il arrivait souvent à transformer ses adversaires en amis. Par exemple, quand un lecteur en colère lui écrivait pour protester qu'il n’était pas du tout d’accord avec son dernier article et terminait en le traitant de noms peu flatteurs, il répondait par la note suivante:« A bien réfléchir, je ne suis pas complètement d’accord moi-même avec cet article. Tout ce que j’ai écrit hier ne me plaît pas nécessairement aujourd’hui. Je suis heureux de connaître votre opinion sur ce sujet. La prochaine fois que vous passerez dans le voisinage, venez donc me rendre une visite, nous pourrons discuter cette question à loisir. »Que pouvez-vous rétorquer à un homme qui vous parle de cette manière?Quand nous sommes sûrs d’avoir raison, efforçons-nous avec tact et douceur de faire partager notre opinion. Mais quand nous sommes dans notre tort — ce qui se produit avec une fréquence étonnante, si nous avons la franchise de l’admettre —,reconnaissons notre erreur promptement et de bon coeur. Non Seulement nous constaterons des résultats surprenants, mais encore ce sera beaucoup plus amusant que d’essayer de nous défendre. Retenons bien ceci:« On obtient peu en s’opposant, Bien davantage en concédant. ». PRINCIPE 12 Si vous avez tort, admettez-le promptement et énergiquement.
Quand vous voulez convaincre votre audition, évitez, dès le début de la conversation, de soulever les questions sur lesquelles vous et lui ne vous entendez pas. Appliquez-vous, au contraire, jusqu’à la fin, à souligner les points sur lesquels vous êtes tous les deux du même avis. Autant que possible, montrez que vous travaillez au même but, et que vous différez seulement quant aux moyens d'y parvenir. Tâchez d’amener cette personne à dire: «Oui, Oui » le plus tôt possible. Faites qu’elle n’ait pas à prononcer de « non
La plupart des gens, quand ils essaient de convaincre un interlocuteur, parlent trop. Laissez donc l’autre « vider son sac ». II connaît mieux que vous son affaire et ses problèmes. Posez-lui des questions, et laissez-le s’exprimer. Si vous n’êtes pas d’accord avec lui, vous serez- tenté de l'interrompre. Mais n’en faites rien. C’est dangereux. Il ne vous écoutera pas tant qu’il ne sera pas libéré de toutes les idées qu'il brûle d’exprimer. Ecoutez-le patiemment et avec impartialité. Donnez lui votre attention pleine et sincère. Encouragez-le à dévoiler le fond de sa pensée.
Les idées que vous découvrez tout seul ne vous inspirent-elles pas plus confiance que celles qu’on vous présente toutes prêtes sur un plateau d’argent? Si cela est vrai, n’est-il pas maladroit d'essayer d'imposer à tout prix vos opinions à ceux qui vous entourent ? Ne Serait-il pas plus sage de fournir simplement quelques suggestions adroites, en laissant l’autre tirer ses propres conclusions?L’équipe
Il y a vingt-cinq siècles, le sage chinois Lao-Tseu disait que la raison pour laquelle les rivières et les mères reçoivent les hommages de centaines de ruisseaux des montagnes, c'est qu'elles restent plus bas qu’eux. Elles peuvent alors régner sur tous les ruisseaux de montagne. Le sage, voulant être au-dessus des autres, se place lui-même en dessous; voulant être devant, il se place derrière. Ainsi, bien que sa place soit au-dessus des autres, ceux-ci ne sentent pas son poids ; bien que sa place soit devant, ils n’en sont pas blessés. PRINCIPE 16 Accordez à votre interlocuteur le plaisir de croire que l’idée vient de lui
Souvenez-vous de ceci: même si votre voisin est complètement dans l’erreur, il ne croit pas se tromper. Ne le condamnez pas; le premier sot venu peut condamner. Essayez plutôt de le comprendre. C’est là le fait des êtres sages, tolérants et peut-être même exceptionnels. Pour penser et pour agir comme il le fait, votre voisin a une raison. Découvrez ce motif caché et vous connaîtrez le secret de ses actes et probablement de sa personnalité. Efforcez-vous sincèrement de vous mettre à sa place. Dites-vous:«Quels sentiments éprouvent- je, quelles seraient mes réactions si j’étais “dans ses souliers” ? » Ainsi vous épargnez votre temps et vos nerfs; en outre, vous vous perfectionnez considérablement dans l’art de mener les hommes.
Le professeur qui dirige le département commercial à l'université Harvard disait: «J’aimerais mieux passer deux heures à arpenter le trottoir devant le bureau d’un client que d’entrer chez lui sans avoir une idée parfaitement nette de ce que je vais lui dire et de ce que, d’après mes prévisions, il me répondra vraisemblablement. »Cette remarque est si importante que je veux la répéter:« J’aimerais mieux passer deux heures à arpenter le trottoir devant le bureau d’un client que d’entrer chez lui sans avoir une idée parfaitement nette de ce que je vais lui dire et de ce que,d’après mes prévisions, il me répondra vraisemblablement. »Si la lecture de ce livre ne vous apporte qu’une seule chose : une aptitude croissante à considérer en toutes circonstances le point de vue d’autrui autant que le vôtre, oui, même si cet ouvrage ne vous apporte que cela, il constitue déjà l’une des étapes les plus significatives de votre carrière. PRINCIPE 17 Efforcez-vous sincèrement de voir les choses du point de vue de votre interlocuteur
PRINCIPE 20 Démontrez spectaculairement vos idées. Frappez la vue et l'imagination.
Mentionnez vos erreurs avant de corriger celles des autres.
Poser des questions rend non seulement un ordre plus acceptable mais stimule aussi la créativité de votre interlocuteur. Les gens accepteront probablement plus facilement un ordre s’ils ont pris part à la décision qui est à son origine.
Antoine De Saint-Exupéry a écrit: «Je n’ai pas le droit de dire ou de faire quelque chose qui diminue un homme à ses propres yeux. Ce qui compte, ce n’est pas ce que je pense de lui, mais ce que lui pense de lui-même. Blesser un homme dans sa dignité est un crime.
Antoine De Saint-Exupéry a écrit: «Je n’ai pas le droit de dire ou de faire quelque chose qui diminue un homme à ses propres yeux. Ce qui compte, ce n’est pas ce que je pense de lui, mais ce que lui pense de lui-même. Blesser un homme dans sa dignité est un crime. Un véritable leader suivra toujours le... PRINCIPE 26 Laissez votre interlocuteur sauver la face.
COMMENT STIMULER LES HOMMES J’ai connu Peter Barlow. C’était un montreur de chiens et de poneys dans les cirques. J’aimais beaucoup voir Pete dresser ses chiens. Dès que l’un d’eux montrait le plus petit progrès, Pète le caressait,le félicite, lui donnait de la viande, enfin faisait grand cas de sa réussite. Cette méthode n’est pas nouvelle. Elle est appliquée depuis des siècles par tous les dresseurs d’animaux.
Les talents se fanent sous la critique. Ils fleurissent et fructifient avec l’encouragement. PRINCIPE 27. Louez le moindre progrès et louez tout progrès. Faites cela chaleureusement et généreusement.
Elle allait avoir Tommy dans sa classe,cette année, l’élève qui avait la plus mauvaise réputation de l'établissement. Son institutrice, l’année précédente, n’avait cessé de se plaindre de lui à ses collègues, au directeur et à tous ceux qui désiraient l’entendre. II était infernal et causait tous les problèmes de discipline de la classe. Il cherchait la bagarre avec les autres garçons, taquinait les filles et se montrait impertinent avec la maîtresse. Son seul point fort était sa capacité à apprendre et à travailler rapidement. Mme Hopkins décida de s’attaquer au « cas» Tommy sans tarder. En accueillant ses nouveaux élèves, elle fit à chacun un compliment. « Rose, quelle jolie robe tu portes là! » «Alicia, il paraît que tu fais de beaux dessins. » En arrivant à Tommy, elle le regarda droit dans les yeux et lui dit: «Tommy, je sais que tu es toujours en tête. Je compte sur toi pour m’aider à faire de cette classe la meilleure huitième de l’année. » Elle insista encore les premiers jours, le complimentant sur ce qu’il faisait et soulignant le bon élève qu’il était. Avec une telle réputation à mériter, l'enfant ne pouvait la décevoir. C’est ce qui est arrivé. Si vous voulez exceller dans le rôle difficile de leader qui veut modifier l’attitude ou le comportement des autres, utilisez le... PRINCIPE 28 Donnez une belle réputation à mériter.
»Dites à votre enfant, à votre conjoint ou à votre collaborateur qu'il est stupide, qu’il n’a aucune disposition pour tel travail ou tel jeu,qu’il le fait mal, qu’il n’y entend rien, et vous détruisez en lui tout désir de se perfectionner. Mais essayez la méthode opposée:dispensez généreusement les encouragements ; arrangez-vous pour que la tâche à accomplir semble facile ; montrez à celui que vous voulez stimuler que vous avez confiance en ses capacités; dites-lui qu’il possède un talent qu’il ne soupçonne pas... et il s'exerce jusqu’au petit jour s’il le faut.
personne!Bien sûr, nous pourrions donner un ordre direct du style: «John,nous recevons des clients demain et il faut absolument que le bureau soit propre. Alors, passez le balai, rangez les papiers sur les étagères et faites briller les tables. » Nous pouvons aussi exprimer la même idée en montrant à John le bienfait qu’il peut en retirer. « John, nous avons un travail à terminer sans perdre une minute. Je dois recevoir quelques clients demain. J'aimerais Leur montrer le bureau, mais il est en triste état. Si vous pouviez balayer, ranger les dossiers sur les étagères, faire briller les tables, nous serons plus crédibles et vous auriez contribué à la bonne image de l'entreprise. »John ne sera peut-être pas très heureux de faire ce que vous lui proposez, mais plus heureux tout de même que si vous n’aviez pasmentionné ces avantages. A supposer que John soit fier du magasin et ait à coeur de contribuer à l’image de marque de l'entreprise, il y a de fortes chances pour qu’il coopère. Il serait naïf de croire que vous obtiendrez toujours de cette façon une réaction favorable. Mais si vous augmentez vos succès que de dix pour cent, vous êtes tout de même un leader dix pour cent plus efficace — ce qui, pour vous, est un avantage certain. Vous trouvez cela puéril? Peut-être. C’est aussi la remarque que l'on fit à Napoléon lorsqu’il fonda la Légion d’honneur, distribua quinze mille croix à des soldats, donna le grade de « maréchal de France» à dix-huit de ses généraux et le nom de «Grande Armée»à ses troupes. A ceux qui se moquaient de lui parce qu'il récompensait ses rudes vétérans par des « hochets », il répondit :« Les hommes sont gouvernés par des hochets. »Sachons, comme Napoléon, dispenser les titres et l’autorité, et nous obtiendrons les mêmes résultats que lui.
Le secret du succès,c’est la faculté de se mettre à la place de l’autre et de considérer les choses de son point de vue autant que du nôtre
C'est Pourquoi l’être exceptionnel qui s’efforce de servir autrui généreusement et sans arrière-pensée possède un énorme avantage sur le reste de l’humanité, car il ne rencontre guère de concurrence.